Thursday, November 25, 2010

De ce que l'ont a

Je pars dans 2 jours.

Je suis en train de vider mon loft, qui n'est d'ailleurs plus le mien depuis le 11 Novembre dernier. Je fais des boîtes et je trie ce que je désire garder ou jeter. Il est difficile de savoir ce que l'ont aura encore envie dans un ans... On devient soudainement détaché et on est capable de se défaire de pleins de chose. On tombe tout à coup sur une boite de souvenirs. On l'ouvre et on prends une première grande pause. On vit des moments oubliés. Certains d'entre eux auraient mieux fait de rester oubliés. Les souvenirs c'est comme ça, ça nous déchires mais nous les humains, on aime ça avoir mal. Ensuite on regarde la sommité de cochonneries qui bloque soudainement le couloir et on se dit que c'est au travers cet amât d'insipides objets qu'on se défini comme individu. Ça me rappelle un extrait des Parerga et Paralipomena d'Arthur Schopenhauer:

"De ce que l'on a, porte sur l'une des plus grandes techniques employées pour compenser notre pauvreté intérieure: L'interminable accumulation de biens, qui finit par nous rendre possédés par nos propres possessions."

Le même propos avait été amené dans le film Fight Club durant la première conversation de Tyler Durdan au bar lorsqu'il vient de faire exploser son condo: "Things you own, end up owning you".

Mais bon, c'est beau tout ça, je pars quand même dans 2 jours. Allez hop, il faut remplir les boîtes de cochonneries.

Thursday, November 11, 2010

La Nature et l'Art des Erreurs

Einstein disait:
La création c'est se laisser le droit de faire des erreurs. L'art c'est de savoir lesquelles garder.

Je crois en la spontanéité. Je suis donc d'accord. Les erreurs sont des bonnes idées qui flottes autour de nous et les gens sensibles ont un passeport direct pour les attraper avant tous les autres. C'est dans cette magie que réside l'essence de la perception intuitive.

Explication scientifique: Chaque systèmes contient des règles fixes. Chaque règles rencontre des données soumises par "l'extérieur". Mathématiquement, quand une règle rencontre une division par zéro, le système plante et crée un erreur cosmique. De cette exception née l'idée. L'idée étant un artefact régit par la loi du chaos. Si vous ne me croyez pas, prenez n'importe quelle calculatrice et essayez de divisez n'importe quel chiffre par zéro. Une fois convaincu, envoyez un chèque ou mandat poste de cent dollar à l'association "Chu pu un cave Inc."

Ici sont les bases de la physique quantique appliquées à l'art et aux idées créatives. A partir de ce concept, nous pouvons émettre la croyance qu'une masse spongieuse de fragments d'idées se percutes à chaque instant confrontant le système de l'un et de l'autre jusqu'à la création d'une nouvelle exception; une nouvelle idée. Il n'est pas difficile de comprendre pourquoi certain peuples éloignés ont les même idées au même moment. Sur notre planète, il suffit d'être sensible pour percevoir les artefacts de la natures. Serait-ce ça l'évolution monsieur Darwin? Darwin était dailleur un peu trop linéaire selon moi. Parenthèse.

Je crois que l'évolution est sentie en avance par les artistes et est ensuite expliquée par les scientifiques.

Les grands penseurs étaient dailleur des artistes; les scientifiques, les grands philosophes étaient aussi des artistes, les navigateurs étaient des artistes, les sorciers aussi étaient des artistes, mais les grand artistes eux.... étaient simplement incompris ;)

Et vous, qui êtes vous?

Wednesday, November 3, 2010

Un poême en English: A fish in a bowl

1. A fish in a bowl.
You envy its ignorance, 
You envy its freedom,
You envy its non-awareness of life.
You envy the fish and want to take its place!
Then take some time off.
Read, meditate and relax...
Because you're on the wrong track.

2. A fish in a bowl.
You cheer your consciousness,
You cheer your power to create,
You cheer your power to explore,
You'd never switch place with the fish!
Don't seek any further... you're experiencing the truth.

-Moi

Monday, November 1, 2010

Mise en contexte spacio-temporelle


Au mois de Juillet 2010 dernier, je quittais un poste important que j'avais convoité toute ma vie. J'étais superviseur-d'effets-visuels-dans-une-boîte-de-post-production-orienté-en-publicité. Qu'est-ce que ca fait ça un gars comme moi? Ça vend du rêve à plusieurs milliers de dollars le kilo. Était-ce  un métier étique et morale? Sachez qu'en publicité, nous ne sommes pas à une contradiction près.

Après avoir quitté mon emploi avec quelques arrangements, et parce que j'ai bien payé mes impôts et mes taxes comme tout bon sociétaire québécois, mon heureuse situation me permettait de recevoir de l'assurance emploi. Du chômage en langage de pauvre. En gros, l'État vous paye pour écouter la télé. Je me suis vite tanné de la télévision et malheureusement je me suis mis à réfléchir. Je dis malheureusement parce que je préfère de loin l'engourdissement. Mais ma conscience n'est pas dupe, elle voulait la vérité en me faisant réfléchir. Et réfléchir... ça fait mal.

J'avais aussi besoin de ressentir le temps. Celui-ci avait passé beaucoup trop vite dans les dernières années. Par exemple quand on est en pub, on commence toujours nos projets avec 3 semaines de retard.  Essayez de considérer le temps quand vous vivez cette situation tous le jours. En publicité, on tente toujours de vaincre le temps et d'éviter le bain de sang  devant notre client. Il sera éternellement insatisfait de toute façon. Vous pouvez contrer les  mal-faits de cette situation avec des artifices tel que la jongleries, l'humour et les soupers dispendieux. Devant une question de votre client que vous ne pourrez répondre, hors de tout recours, la fameuse "claquette" au dépend de votre dignité, aura la possibilité de vous sauver. Il suffi de danser en tapant du pied devant le client. Ça semble absurde mais il appréciera le moment de vérité et s'excusera un instant pour aller sniffer une track de cocaïne dans votre luxueuse salle de bain pour revenir les yeux pleins d'espoir. J'en profite pour saluer tous les réalisateurs pré-pubères de chez SidLee. Hola.

Bref, j'avais besoin de réfléchir et de sentir la vérité alors que le temps devenais palpable. Devant la pression presque adultère de mes pères de ne pas vouloir me retrouver du travail immédiatement, après 2 mois d'inertie, j'ai décidé d'aller rien faire..... ailleurs dans le monde. D’où mon idée de voyager; je peux me cacher derrière cette raison pour ne rien faire, vivre et réfléchir sans me sentir mal.  


"Après avoir quitté ma job, j'ai décidé de vendre mon loft , de me délaisser de toutes mes possessions matérielles et de faire le tour du monde."

La Transaction du Mérite

Contexte: j'ai laissé ma job en publicité au mois de juillet 2010. Quand on fait le décompte sur nos petites mains, ca fait 4 mois que je ne travaille plus.

PERSONALES MANIFESTO
Si je cesse mes activités dans ce système social, ma place, aussi insignifiante soit-elle, sera comblé par un autre acteur d'insignifications ou peut-être même si j'étais vraiment important, par un automate.

Observons cette machine sociale et prions ensemble:
"Si ton but n'est que la consommation basé sur l'équation de l'effort et du mérite, alors je n'ai pas besoin de toi. Mais toi au contraire, tu as grand besoin de moi et tu sais comment me faire rêver. Mais pendant ce moment de lucidité, je veux que tu saches que tant que tu ne me proposera pas la vérité, il n'y aura aucune transaction possible entre nous deux."

Le monde comme représentation

Bienvenue dans les délires autistiques de mes représentation farfelues du monde  au travers duquel je m'apprête à voyager. 

Le monde me parvenait jusqu'à ce jour comme une chimère d'informations filtrées, embellies ou détruites par de tierces personnes ou groupes médiatiques. Il est difficile de se représenter le monde au travers de tierces personnes ayant pour but le sensationnalisme. Et s'il y a avait plus que ce que l'on nous propose. Mais c'est probablement le cas et je ne déléguerai à personne le loisir de me lire les poésies secrètes de ma planète; j'irai les découvrir par moi-même! 

C'est à partir du jour ou j'ai décidé de me situer dans l'infini univers, après avoir lu beaucoup de philosophie, de physique quantique, de spiritualité et probablement après avoir bu beaucoup de vin, que j'ai eu la très profonde envie de profiter de ma situation de conscience humaine pour explorer le monde. Nous nous sommes tous posé la question: qu'arrivera-t-il après la mort? Sommes-nous les seuls dans l'univers et la grande incomprise: quel est le but de la vie? Personne n'a le pouvoir de répondre à ces questions mais pourtant, tout le monde doté de conscience à le pouvoir de  se les poser. Dommage qu'on ait l'intelligence de poser la question mais pas l'intelligence d'y répondre autre que par des croyances. C'est dans cette optique qu'il faut considérer le fait qu'on ne peut comprendre que ce que l'on peut se représenter au travers de nos 5 sens.  Nous avons donc nos capteurs d'informations  (5 sens) notre raison (cerveau) et notre volonté (âme?) . Voici donc une belle raison d'exister, me dis-je.  Allons explorer!

Et si explorer était la seule vérité qui nous définissait comme  humain? Les  histoires les plus passionnantes que j'ai lu dans ma vie furent effectivement des récits de découvertes. Il n'est pas exclu que nous ne sommes p-e que des explorateurs. Peut-être sommes nous des touristes de la vie; des âmes curieuses qui se payent une visite pour un safari terrestre!

Ce blog n'a pas pour but de vous dire véritablement ce qui se passe dans ma nouvelle vie au travers le monde ou même plus prétentieux; vous dire ce qui se passe véritablement ailleurs dans le monde. Je ne peux qu'interpréter à ma façon ma perception du monde au travers de mes aventures. Je n’aurai pas de censure (je suis tanné de vouloir plaire à tout le monde). Je serai cru mais vrai. Avec un brin de romance et de poésie pour vous tenir en haleine bien sur...

Si cela vous déplais, je vous encourage vivement à vous payer un ticket non-retour pour le no-where's-land après avoir laissé votre job de rêve, votre vie de condo, vos cochonneries matérielles et de vous partir votre propre blog.

Ceci étant dit, je m'encourage solennellement dans ce bel effort d'écriture et de représentation. Rassurez-vous en sachant que le tout sera parsemé de belles photos parce que parfois dans nos vies si demandantes et si "importantes", nous n'avons pas toujours le temps de lire.  Cependant j'ai apris en pub que la douce satisfaction d'une expérience visuelle positive est très réconfortante et favorise la mémorisation de produit. Après tout, il n'y a pas que moi qui veuille vous faire voir ma version, la tv, internet, la radio, les magazines, les calinours! Connaître sa compétition. Bref, tout le monde veux se faire entendre.  Ma version du monde sera parfois lourde à lire. Mais combien divertissante! Après cette courte pause, on start le show!!




Pourquoi ce blog?

1. Parce qu'un blog c'est très tendance.
2. Parce que ça va faire rêver ceux qui ne pourront jamais faire de compromis.
3. Parce que j'ai peu de mémoire et beaucoup d'aventures s'en viennent.
4. Parce que il y a un auto-correcteur (j'aime les auto-correcteur).

Aussi parce que certaines personne m'ont dit que le monde au travers mes yeux, malgré qu'il me semble d'un siniste absurde, amusait follement tout le monde.

So be it, let's BLOG!

INTRODUCTION

Je m'appelle Dominic Vincent. 

Au moment ou j'écris ces mots, j'ai 31 ans et nous sommes en 2010. Je suis un Canadien-Québécois-Solérois-Lévisien-Montréalais. Mais avant tout un bipède dôté de conscience. J'ai ressenti le besoin profond de partir explorer ma planète. Je me donne un ans pour en faire le tour par l'ouest (je pars par l'ouest uniquement parce que j'adore les films westerns... ils vont toujours vers l'ouest eux aussi).  Je pars avec un packsack et tout de qu'il faut pour faire du montage vidéo et de la photo. J'ai un itinéraire approximatif, mais je laisserai la place à la synchronicité et aux rencontres pour me guider. Mon parcour ressemblera p-e à ceci: Point de départ Costa Rica. Amérique du sud, Australie, Asie, Afrique du Nord, Europe. Très vague comme vous pouvez le constater.

Mon but premier est de me trouver. Ensuite de faire une synthèse du plus de modèles de bonheur que je peux trouver. Je suis en quête de vérité et j'ai besoin de réponses.

Ma plus grande peur: ne rien trouver.

Mon départ est le 27 Novembre 2010. En route pour le Costa Rica où j'irai passer mon premier mois dans une retraite grano-spirituelle-thérapeutique appellée Pachamama.

Merci de me lire. N'hésitez pas à commenter. Je vous encourage à vous abonnez au blog pour avoir des nouvelles quand je fais des mise à jours parce qu'il va sans doute se passer de long moments sans que j'écrive. 


Parce que je m'étais perdu dans les méandres de la quotidienneté